• Monsieur le Secrétaire Général de l’UGTCI ;
• Monsieur le Représentant du BIT et des institutions Spécialisées des Nations Unies ;
• Monsieur le Représentant de Monsieur le Maire de la Commune de Treichville
• Messieurs les Représentants des Présidents de la Confédérations Générale des entreprises de Côte d’Ivoire et de la Fédération Ivoirienne des petites et Moyennes Entreprises.
• Monsieur le Représentant de Monsieur le Ministre de la Fonction de la Fonction Publique et de l’Emploi ;
• Mesdames et Messieurs les Responsables des Syndicats de base ;
• Honorables invités
• Chers Camarades Travailleurs ;

Je voudrais vous dire ma joie d’être parmi vous ce matin à l’occasion  de la fête du 1er mai 2009.
Je voudrais vous transmettre les chaleureuses salutations du Professeur Hubert OULAYE, Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi, qui selon la tradition de rotation à l’occasion de la fête du 1er mai se trouve aujourd’hui au meeting de la FESACI ;

Il m’a chargé de le représenter et de vous livrer le message du Gouvernement dont la teneur suit :
La fête du 1er mai est la commémoration des victoires syndicales obtenues de haute lutte par les travailleurs pour l’amélioration de leurs conditions de travail mais également de leurs conditions de vie. En effet, cette lutte syndicale débutée le 1er mai 1890 par la reconnaissance aux travailleurs de 8heures de travail, 8 heures de loisir et 8heures de repos par jours. Aujourd’hui est donc un grand jour pour les travailleurs qui se doivent à l’instar de leurs camarades du monde entier de la célébrer dans la joie et l’allégresse.

La célébration du 1er mai 2009 intervient au moment où le monde du travail est confronté à de graves difficultés  du fait de la crise financière internationale.
Cette crise a conduit à la progression du chômage et sous-emploi, des fermetures d’entreprises, la détérioration des conditions de travail, la poussée des inégalités et la pauvreté.
En Côte d’Ivoire, c’est le secteur du bois que les premiers effets de la crise financière internationale se sont fait sentir. En effets, la filière forêt-bois est sinistrée avec  une dizaine d’usines fermées, une production en forte baisse, un chômage technique chronique et plus de 6 000 (six mille) emplois perdus.

Notre pays qui sort progressivement de la crise qu’elle traverse depuis 2002, doit faire face à un contexte économique difficile. En dépit de toutes ces difficultés, avec courage et abnégation, les travailleurs réunis au sein des trois centrales syndicales, les fonctionnaires et agents de l’Etat sont restés debout pour préserver notre pays d’une chute certaine.
C’est pourquoi, je voudrais au nom du Gouvernement vous saluer, vous réitérer mes félicitations et vous dire bonne fête du 1er mai.
Mesdames et Messieurs,

J’ai plaisir à vous dire toute mon admiration car grâce à votre sens de responsabilité notre potentiel économique tient debout. Et au moment où nous nous apprêtons à sortir définitivement de la crise par l’organisation des élections présidentielles cette année, vous avez décidé de repositionner votre lutte en privilégiant le dialogue et la concertation dans le règlement de tout conflit collectif du travail au détriment de grèves sauvages et irresponsables.

Chers travailleurs, nous allons signer aujourd’hui le protocole d’accord portant trêve sociale en même temps que sera installé officiellement le Conseil National du Travail.
Le protocole d’accord contient des obligations assignées à chaque partie à savoir l’Etat, le Patronat et les Syndicats.

Je  voudrais ici réaffirmer la ferme volonté du Gouvernement à respecter sa part d’obligation et à œuvrer sans cesse à l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs ivoiriens.
Cet acte historique qui sera posé aujourd’hui va contribuer à la relance économique et à la prospérité de notre pays en vue d’une redistribution plus généreuse et plus équitable des revenus.
Mesdames et Messieurs, chers travailleuses et travailleurs,
La paix est là et le temps qui arrive nous  incite à plus de cohésion parce que nous avons besoin d’être unis pour reconstruire la Côte d’Ivoire.

A ce stade de mon propos, je voudrais lancer un appel à un nouveau sursaut national pour accompagner la sortie de crise par la stabilité du front social, par un engagement mutuel de tous les partenaires sociaux à privilégier le dialogue et la concertation avant tout confit collectif.
Monsieur le Secrétaire Général, Chers amis travailleuses et travailleurs,

Je voudrais pour terminer, vous réitérez mes remerciements et vous dire la fierté du Gouvernement pour votre comportement patriotique pendant toutes ces années de crise qu’a vécues la Côte d’Ivoire et votre contribution active au dialogue social.

Bonne fête du 1er mai à toutes et à tous.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire
Je vous remercie